Les plus belles rencontres: mon top 5
08:46Je vous ai bien fait rire (bande d'ingrates) avec mes mésaventures en matière de drague foireuse , je vais donc essayer de vous tirer u...
22/07/2013 - 08:46
Je vous ai bien fait rire (bande d'ingrates) avec mes mésaventures en matière de drague foireuse, je vais donc essayer de vous tirer une petite larme d'émotion en faisant le top 5 de mes plus belles rencontres, amoureuses ou non, mais toujours romantiques.
( Je vous avouerais que je le fais aussi pour me redonner foi en la gente masculine, j'ai tendance à oublier qu'ils peuvent AUSSI (en plus d'être des connards) être des personnes tout à fait attentionnées (et pas malintentionnées).
( Je vous avouerais que je le fais aussi pour me redonner foi en la gente masculine, j'ai tendance à oublier qu'ils peuvent AUSSI (en plus d'être des connards) être des personnes tout à fait attentionnées (et pas malintentionnées).
5-
L'homme avec qui je sors est, en fait, marié (surprise, surprise) et non pas divorcé comme il me le répète depuis 4 mois. Et je l'apprends ce soir, en le surprenant, main dans la main avec sa belle -et bien actuelle- épouse. Il est tellement sûr de lui, qu'il me fait la bise et me présente à elle. Comme une amie. Je suis tellement dévastée que je lui souris. Et les regarde s'éloigner sans rien dire. Je file dans le bar le plus proche. Je bois. Un type vient me draguer comme draguent les types dans les bars. Il me trouve jolie et triste et veut me payer un verre. Je le rembarre mais il reste assis à côté de moi. Je finis par tout lui raconter, par vomir ma sordide histoire. Et il m'écoute. Après des heures à me vider la tête et me remplir le gosier, je suis épuisée. Je m'apprête à rentrer chez moi quand il me demande mon numéro. Sans trop savoir pourquoi, je le lui donne. Alors qu'il ne m'intéresse pas, que j'habite à 500km, que je suis dégoûtée par les hommes. Il m'appelle la nuit même. Je ne décroche pas. Le lendemain, au réveil, j'ai un joli message. Il me dit que je suis belle (Patricia, sors de ce corps), intéressante, qu'il voudrait me revoir. Il me faire sourire. Je lui envoie un sms pour le remercier pour la soirée mais aussi pour lui dire qu'il ne se passera jamais rien entre nous. Qu'importe. Il continue de m'appeler. Presque tous les soirs. A laisser des messages. Toujours gentil, jamais intrusif ou flippant. Je ne répondrais plus jamais. Pourtant, pendant plus d'un an, un homme que je connais à peine, m'a souhaité de passé de bonnes journées, m'a dit de prendre soin de moi, que j'étais belle, que je méritais mieux qu'un homme qui me trompe. Pendant plus d'un an, il a été là pour me dire ce que les autres ne me disaient pas. Et me faire sourire.
4-
Tous les jours, pour aller à la fac, je fais 45 minutes de train entre la maison et Marseille. Un jour, le garçon en face passe le trajet à me dévisager et à détourner la tête ( façon très naturelle) dès que je le regarde. Je n'y prête pas plus d'attention. Un relou de plus. Arrivée à destination, je sors de la gare et me rends compte qu'il me suit. J'ai pour réflexe de ralentir pour le laisser me dépasser. Au lieu de ça, il vient me parler. Ca a l'air dur pour lui, il rougit, bégaie et moi, je suis plutôt sur la défensive. Il sort un livre de son sac à dos, m'explique que c'est sa bande dessinée préférée que c'est une très belle histoire et qu'il a envie de me le donner parce que j'ai l'air d'être une belle personne. Avant de comprendre exactement ce qui est en train de se passer, il disparaît. Sans me draguer, sans me demander mon numéro, sans m'inviter à boire un verre. Sans me laisser le remercier. Et le livre est effectivement une très belle histoire. D'amour. (Blankets, de Craig Thompson).
Une amie m'appelle. Elle a craqué sur un mec. Mais elle a besoin d'aide, d'une copilote pour sortir en groupe et divertir le copain de sa cible. Autant le dire tout de suite, quand on accepte ce genre de plan foireux, c'est que sa vie sentimentale n'est pas vraiment au beau fixe. Non, là je suis encore trop gentille. Quand on accepte ce genre de plan foireux, c'est que l'idée de passer la soirée à tenir la chandelle est plus reluisante que pleurer jusqu'à épuisement sur son canapé en serrant une bouteille de vodka contre sa poitrine. Bref, j'accepte. On se retrouve au Paris-Paris (ne me demandez pas comment, j'étais déjà saoule). Je suis en jean et converse et je danse debout sur le canapé en velours qui est au milieu de la pièce. C'est pas ma faute, il passe du Blur. Ma copine a l'air de bien s'en sortir, il y a du rapprochement avec son mec. On part tous pour son appartement, on boit, on fume. Sur le canapé, ils commencent à se bécoter. Avant que des seins ne soient visibles, le copain du copain de ma copine (non, c'est pas compliqué), me prend par la main et m'emmène dans une chambre. Il est plutôt beau. Plus vieux mais beau. Partie de jambes en l'air avec un inconnu. Here i go! Sauf que non, il m'arrête. Je suis saoule et je me sens conne. Presque triste qu'un inconnu n'ait pas envie d'en profiter. On s'allonge sur le lit, on parle tout doucement, pendant longtemps. Je pleure un peu. Il me prend dans ses bras. Il me serre fort et ça fait du bien. On continue de parler jusqu'à ce que nos bouches se frôlent. On s'embrasse tout doucement, pendant longtemps. Je me déshabille. Je le déshabille. Il me serre fort et ça fait du bien. J'ai envie de plus, j'ai envie de lui. Il me dit qu'il ne couchera pas avec moi. Parce qu'il sera le seul à ne pas le regretter le lendemain matin. Et je m'endors dans ses bras.
2-
Je fête mon anniversaire à Paris, toute seule, avec mon groupe préféré en concert. A la fin du spectacle, je m'offre un vinyle et vois le chanteur sortir des loges, c'est un peu l'émeute autour de lui, alors je vais au bar me prendre une bière. Puis deux. Quand je reviens, il y a déjà moins de monde, je commence à faire la queue pour avoir un autographe mais à chaque fois que c'est à moi, il m'ignore pour signer la place de concert de quelqu'un d'autre. Il commence un peu à m'énerver, j'ai l'impression d'être invisible, bordel le jour de mon anniversaire en plus. Mais au point où j'en suis (c'est à dire seule, le jour de mon anniversaire), je reste quand même. Finalement, il n'y a plus que moi. Il consent enfin à signer mon vinyle. D'humeur taquine, je me plains, ils n'ont pas joué ma chanson préférée. Mais je lui dis que le concert a été génial, que je les avais vu il y a des années et que les revoir est un magnifique cadeau. "Un cadeau?". Bah (oui, faut suivre bordel) c'est mon anniversaire (oui, j'aime bien raconter ma vie à des rockstar). "C'est vrai? C'est génial!" (bon, là, je vous le fais en français parce qu'après on dirait que je me la pète à pécho des rockstar américaines). Et hop, ni une ni deux, je me retrouve dans les loges du Trabendo. Pas pour faire des trucs salaces (quoi que j'aurais rien eu contre) mais pour l'écouter me chanter MA chanson préférés, en acoustique. Avec les yeux tout brillants (et à deux doigts de dégouliner de larmes, tellement c'est pas possible, c'est pas en train de se passer, bordel!) et un grand sourire niais sur le visage. Quand il s'arrête, je ne peux plus m'arrêter de le remercier. Il me souhaite un bon anniversaire, me fait une bise sur la joue et me prend dans ses bras (je vous laisse imaginer les "oh putain" qui fusent dans ma petite tête). Tant bien que mal (enfin c'est surtout que moi que ça a été dur), comme des gens civilisés, on discute. De Paris, de concerts, de ce que je fais dans la vie. Ca coule tout seul. Puis son manager vient le prévenir qu'ils doivent partir. Il me raccompagne jusqu'à la sortie (l'entrée) des artistes. Et je me rends compte que j'ai oublié mon vinyle dans la salle. Il part le chercher, me re-souhaite un bon anniversaire en m'embrassant (sur la joue, criez pas) et je rentre chez moi en sautillant (mode comédie musicale on). Arrivée à l'appartement, je découvre que le blister du vinyle est déchiré sur toute la hauteur, je sors le disque pour vérifier qu'il n'est pas abîmé. Un petit morceau de papier tombe. Et bon là, j'ai réveillé mon frère qui a cru que j'étais en train de me faire assassiner. "Mais pourquoi tu pleures?
-Je pleure pas, je rigole, c'est nerveux.
-C'est quoi ce morceau de papier?
-Oh ça, c'est rien. C'est un numéro de téléphone".
1-
"Je peux t'offrir une bière?
-Avec plaisir
[...]
-Tu me donnerais ton numéro?
-Seulement si tu promets de t'en servir.
[...]
-Un resto demain?
-A quelle heure?
[...]
-...
-Tu veux monter?
[...]
1-
"Je peux t'offrir une bière?
-Avec plaisir
[...]
-Tu me donnerais ton numéro?
-Seulement si tu promets de t'en servir.
[...]
-Un resto demain?
-A quelle heure?
[...]
-...
-Tu veux monter?
[...]
- Je pensais que tu pourrais peut-être venir vivre avec moi...
- Embrasse-moi.
- Embrasse-moi.