Parfois, je décide de ne pas aller en cours pour rattraper le retard que j’ai pris dans mes cours.

Je tremble, je sursaute, je crie, je cache mes yeux derrière un coussin et je serre le bras de mon chéri. Mais j’adooooore les films d’horreur.

Quand je mange la tête dans le frigo, ça ne compte pas comme de vraies calories. C’est comme pour Vegas. What happens in the frigo, stays in the frigo.

Je considère que les cinq minutes de ma phrase « je suis prête dans cinq minutes », quand je suis dans la salle de bain, ont le droit de durer aussi longtemps que les cinq minutes de mon chéri, dans la phrase « je pars du bar dans cinq minutes ».

J’aime bien dire que je ne regarde JAMAIS la télé. Par contre je regarde TOUTES les séries américaines imaginables en streaming.

Quand il pleut ou qu’il neige, je considère que c’est un signe du destin pour me dire que cette journée risque de mettre en péril mon existence et que, par conséquent, il vaut mieux que je reste au chaud sous ma couette.

Je bois comme un trou. Par contre, j’ai pas le souvenir d’avoir déjà été saoule. Au fait, on est où ?

J’ai parfaitement conscience que les cartes de fidélité c’est pour les pigeons et les faibles âmes. Sauf quand une boutique me propose une offre EXCEPTIONNELLE, SPECIALEMENT réservée pour moi qui suis une cliente PRIVILEGIEE et super sympa.

Quand c’est non, c’est non. Sauf quand c’est le pot de Nutella qui gratte la porte du placard « laisse-moi sortir ! »

Quand mon chéri me dit que je suis belle (« il me dit que je suis belle et qu’il m’attendait que moiii » pardon), je lui demande toujours si c’est vrai. Je me prépare au jour où il dira « non, en fait t’es super moche mais je voulais pas te vexer, on mange quoi ce soir ? »

J’ai fait un bac S et une première année de médecine, avant de faire des études de langues.

Quand un éditeur a (enfin !) voulu publier mon roman, je lui ai dit « mouais, en fait, je suis pas super motivée pour faire les corrections… »

Je tanne mon chéri pour avoir un petit chaton tout mignon depuis plus d’un an. Par contre, il est hors de question d’avoir une litière dans notre appart. Jamais !

Quand une fille ne m’aime pas, j’aime bien penser que c’est parce qu’elle est jalouse. Mais moi, quand je n’aime pas une fille, c’est juste parce qu’elle est conne.

En opposition avec TOUS les autres avec qui, bien entendu, j'ai couché. Ca va de soi. (Je trouve que cet article commence très bien.)

La première fois qu'il m'a vue, j'étais debout sur le canapé en velours rouge du Paris-Paris, l'un des micro-clubs les plus branchés, hypes, selects (que des mots que j'adore) de Paris. 

J'étais en jean-débardeur-converses, au milieu de ceux qui portent des lunettes de soleil en pleine nuit, boivent des coupes de champagne et s'écoutent rire. Et surtout, j'étais debout sur un canapé à headbanger toute seule sur du Blur.

J'accompagnais une amie qui était là, très premier degré, pour emballer le type qui nous avait mis sur la guestlist. J'étais probablement saoule avant d'arriver parce que les cocktails à 15 euros, c'est pas mon truc. Et headbanger en public, non plus d'ailleurs, d'habitude je réserve ça pour l'intimité de mon salon. Mais bon, dans l'entrée du club, j'avais pu admirer Mickey en joyeuse érection alors je pouvais bien faire ce que je voulais. Et ma copine avait réussi à plaquer sa victime pour un roulage de pelle contre un mur. Et il était 4h du mat. Et puis, je crois bien que j'étais saoule, je l'ai déjà dit, non?

Quand la chanson s'est arrêtée, j'ai sauté du canapé pour me diriger vers la sortie. Envie d'air frais. Et c'est là que je l'ai vu pour la seconde fois. 

Une heure auparavant, il était derrière un pied de micro, accroché à sa guitare. Chanteur d'un petit groupe de province, là uniquement pour occuper la populace avant l'happy-hour. Et maintenant, il tenait mes mains, accroupi devant moi comme pour une demande en mariage. Et ce qu'il me suppliait de faire, c'était de l'embrasser et de lui donner mon numéro. "T'es bourré", j'ai rigolé en le relevant. Il a dit "peut-être, mais je veux quand même ton numéro. Et je veux quand même t'embrasser". Très pragmatique, je lui ai expliqué que demain, il ne se souviendrait de rien et qu'il ne se servirait jamais de mon numéro. Il a dit qu'il se souviendrait toujours de la plus jolie brune qu'il ait jamais croisée. Moi et mes converses, on s'est dandiné sur la piste de danse en riant nerveusement. Midinette alcoolisée.

Ma copine a surgi de nulle part, avec son nouveau mec. Moi, j'en voulais pas de ce type blond trop vieux pour moi, avec ces airs de dandy anglais. Comme une impression de déjà vu, je savais que c'était foutu d'avance. Qu'il était braque et saoul. Mais elle a pris le téléphone qu'il me tendait pour y entrer mon numéro.  

Je restais une semaine chez mon amie et au bout de quelques jours d'acharnement psychologique de sa part, je me suis décidée à répondre au message qu'il m'avait envoyé le soir de notre rencontre. Mais il avait déjà quitté Paris.

Quelles semaines plus tard, je dois retourner à Paris et évidemment, je l'ai sous le crâne, l'homme dont je ne voulais rien. Du bout des doigts, je lui textote que je suis là et lui demande s'il veut que l'on se voie. Il ne sait pas trop, il est occupé. Evidemment. Comme à chaque fois où c'est moi qui veux quelque chose.  

Je le maudis en retrouvant ma copine et son copain, dans la soirée, au Truskel. Son copain qui se trouve être batteur dans un groupe de province. 

Mais je ne fais le rapprochement qu'en voyant le monsieur blond devant moi. Ils sont dans le même groupe. Plus que ça, ils sont super potes. Je suis une fille stupide et vexée. Je m'accroche au bar et enquille les verres. Et encore une fois, je me retrouve à danser toute seule avec mon gobelet de bière. Un type un peu lourd me colle de trop près. Je lui lance un regard noir. Une fois. Deux fois. Mais il continue. D'une main, je repousse son épaule. Et comme je suis une fille stupide, vexée et, maintenant, saoule, de l'autre, je lui lance le contenu de mon verre à la figure. Je rigole (parce que je suis stupide et tout ça...) pendant que son visage à lui se durcit. Il n'a pas apprécié et j'ai l'impression que je vais m'en prendre une. Mais mon monsieur s'interpose, lui demande s'il veut vraiment s'énerver contre une fille. Il parle posément, arrive à lui faire admettre qu'il l'a quand même un peu cherché et finit même par proposer de lui payer un verre en dédommagement. Gentlemen.

Puis il m'entraine de l'autre côté du bar. Le mur m'aide à tenir debout. Il me fait presque la morale. Il dit que je ne devrais pas trainer avec des mecs comme ça. Je lui rétorque que c'était avec lui que je voulais trainer. Mais qu'il était occupé. Il soupire que c'est plus compliqué que ça, qu'il n'est pas quelqu'un de bien non plus, qu'il s'en veut d'avoir craqué pour une belle brune qu'il ne connait même pas. Il en a trop dit. Je l'embrasse sans prévenir.

Quand je me recule, il sourit doucement. Je le trouve beau. Il attrape mes mains. "Ca, c'est le baiser intrépide d'une brune téméraire". 

Et immédiatement, j'ai envie d'être cette personne.

"Ca n'arrive quand dans les films!"

"Ils ont craqué les scénaristes..."

"ZE-RO crédibilité!"

Confortablement installé dans notre canapé, enroulé un plaid en alpaga jusqu'au menton et, si possible, une tablette de chocolat à la menthe à portée de main, on se dit que tout ça n'existe pas, ce n'est qu'un ramassis de conneries qui n'arrive qu'au cinéma. 

Les mauvais jours, il suffit d'un couple toujours amoureux -et heureux!- après 6 mois de relation pour nous faire soupirer. Les démonstrations de joie, sauter sur un canapé comme un Tom Cruise qui exulte, jeter une télé par la fenêtre à la moindre contrariété ou se mettre debout sur une table pour faire une demande en mariage, c'est pas franchement notre truc.

Mais finalement, c'est peut-être nous qui voyons les choses en (un peu) trop petit.

Peut-être qu'on peut être une star de cinéma, une drama queen, se payer le luxe d'une montée des marches même si c'est juste pour arriver au 3ème étage de notre appartement, sortir des coulisses, soulever le lourd rideau pour se faufiler sous les projecteurs, rien que pour une seconde. Même si ça ne nous ressemble pas de donner dans les éclats de voix.

Dérapage alcoolisé. Pétage de plomb incontrôlé. Moment de gloire où on lève la voix. Où on ose avec panache. Un "ça n'arrive qu'aux autres" qui nous arrive à nous. Un grand geste un peu stupide mais qu'on fait la tête haute en oubliant le ridicule.
Un de ces moments où on se retrouve à hurler sous une rame de métro, à la Marlon Brando.
Totalement improbable et surréaliste. Mais jouissif.
"Personne ne fait ça dans la vrai vie, c'est n'importe quoi!".
Personne ne fait ça et surtout pas moi.


Sauf, peut-être, les jours où j'ai osé:

-Courir pieds nus dans la rue, après un homme, en laissant la porte de l'appart grande ouverte.

-Embrasser un parfait inconnu au milieu d'une foule. (Que dis-je "embrasser", rouler un patin monumental qui se termine à bout de souffle, de la bave jusqu'aux yeux.)

-Faire un doucle fuck à mon patron.

-Sortir avec une rock star. (Une vraie de vraie! Même la personne qui n'y connait rien en musique, connait ses chansons à lui!)

-Asperger le visage d'un type un peu lourd avec mon verre de bière.

-Pleurer dans une cabine d'essayage et se faire reconforter par une vendeuse.

-Etre bourrée à Bruxelles, avoir une envie pressante, se faufiler dans une ruelle, s'installer entres deux poubelles, lever la tête... et voir que je fais pipi en face du Manneken pis.

-Raconter ça vie à un chauffeur de taxi et finir dans un resto minuscule, à Barbès, à manger des kebabs avec ses collègues taxis et alors que je suis habillée en princesse.

-Danser dans le dos d'un mec un peu raide pour se foutre de sa gueule. Le voir se retourner, se rendre compte que ce mec est Gad Elmaleh. Et continuer à danser.

-Traverser une ville, un flute de champagne à la main.

Des petits moments finalement anecdotiques mais qui font que, des fois, sous mon plaid en alpaga, je rigole toute seule en me disant "Pourquoi pas après tout!".

Et vous, c'était quoi votre dernier moment 16/9ème?

Pour poser les bases, on va dire que je ne suis pas une téméraire en la matière. 

Pour moi l'épilation intégrale, c'est dans les pornos ou alors -pire- ça fait sexe de petite fille pré-pubère. Donc c'est pas vraiment mon truc, n'en déplaisent à celles (et ceux) pour qui les poils ne sont pas hygiéniques (d'ailleurs, juste pour info, ils sont tombés sur la majorité du corps, alors s'ils sont restés à certains endroits, c'est pas pour rien). Mais un beau jour (ou peut-être une nuit), j'ai eu envie d'autre chose que mon épilation qui consiste à "enlever ce qui dépasse" à la pince à épiler. Oui, je sais, j'aime vivre dangereusement.

Direction le monoprix du coin, rayon épilation. Cire froide, cire chaude, pot, roll on, bande... j'hésite, j'hésite. Puis j'ai une vision d'un pot de cire glougloutant dans mon micro-onde. Et j'opte pour les bandes. Au moins, c'est prêt à l'emploi, on va pas se faire chier non plus (faut pas déconner, bordel).

Je m'installe dans le salon (ma salle de bain est trop petite), je sors tout de la boite, les bandes et une lingette d'huile pour avoir la peau toute douce. Le monde est merveilleux. Je fais deux-trois étirements, quelques positions de yoga, et c'est bon, on peut y aller. 

Les bandes se décollent sans problème et, dans un excès de confiance, je les plaque -hop hop hop- sur l'aine, une de chaque côté. J'avais dans l'idée un rectangle, un ticket de métro, une carte orange, que sais-je! Perplexe, les jambes façon canard, je frotte les bandes pour les chauffer (j'invente rien, c'est écrit sur la boite). Puis dans la foulée, je pose un pied sur le canapé, j'attrape un coin de la bande. Le geste doit être vif, ça aussi c'est écrit sur la boite, très bien, il sera même vigoureux! Je tire d'un coup sec. Emportée dans mon élan, je tombe à la renverse (pour ceux qui n'aurait pas suivi, je suis toujours nue dans mon salon, tout va bien) avec la désagréable impression que j'ai perdu quelques organes. J'ai envie d'appeler ma mère pour lui dire qu'elle n'aura jamais de petits-enfants mais comme je ne suis pas du genre à exagérer, je me ressaisis et m'assois sur la canapé (avant de faire un malaise). J'ai la moitié du pubis rouge, gonflée et parsemée de résidu de cire. Et pour ne rien gâcher, il reste toujours la seconde bande intacte de l'autre côté. J'envisage de la laisser là, je pourrais peut-être la customiser, coller les paillettes, l'assortir à mes tenues. Je suis sure que je finirais par m'habituer à marche en canard. Mais une chose est sure, je n'y toucherais pas! Jamais!

A deux doigts de renoncer définitivement à toute vie sexuelle, je téléphone à l'institut de beauté le plus proche de chez moi ( pas question que je canarde dans toute la ville). Oh joie, on peut me prendre tout de suite. J'enfile une jupe et un loooong pull, en mode camouflage, et j'y vais.

Un peu honteuse (on dirait pas comme ça, mais je suis comme vous, j'ai de la dignité moi aussi), je raconte que j'ai eu un "léger soucis" et que "je vous en pris, sauvez-moi la vie". L'esthéticienne est une petite jeune qui n'arrête pas de rigoler. Mais j'ai du mal à lui en vouloir. 

Elle m'installe en cabine, j'enlève ma jupe et m'allonge sur la table. "Faut enlever votre culotte, madame". Euh, déjà tu m'appelles pas madame. C'est pas parce que t'as 12 ans que je suis vieille. Et enlever ma culotte, vraiment? Sans premier rencard, rien? Tu peux pas juste travailler "autour", je t'aiderais à la maintenir en place, quitte à niquer les élastiques?  Non, tu veux pas et on s'en fout de la pudeur? T'as raison on s'en fout, c'est surfait la pudeur de toute façon, pas de ça entre nous.

Je suis donc allongée et je pense à toutes les personnes qui m'ont vu sans culotte dans ma vie. Ma gynéco tous les ans mais elle a le droit, elle a fait des études. Et "quelques" mecs. J'essaie de me convaincre que ce n'est pas bien grave. Mais eux, ne mettaient pas leur visage à quelques centimètres de mon entre-jambe. Enfin si, peut-être; mais ils étaient à poils alors on était à égalité. 

Elle me demande ce que je veux. Big Mac, frites, coca, s'il te plait. "Ben je sais pas, faites ce que vous pouvez". C'est ton métier, bordel. Elle me parle triangle, ticket de métro, brésilien, intégral, semi-intégral. J'y comprends rien. Elle rentre dans les détails et j'entends des mots comme grandes lèvres, muqueuse et bande-fesse... Je suis à poil, je parle intimité avec une inconnue. J'ai l'impression que je vais tourner de l'oeil. Je deviens écarlate, dans ma tête résonne une petite voix: "t'as pas de culotte, t'as pas de culotte, t'as pas de culotte....". Et sinon, on n'aurait pas pu discuter de tout ça AVANT que je sois totalement exposée? Non, c'est vrai, ça aurait été moins drôle. 

Mais elle arrive à enlever la bande restante sans me faire hurler, alors je considère qu'elle représente la voix de la sagesse. Elle me dit que j'ai acheté de la merde. Merci, j'étais à deux doigts de retourner au magasin en acheter tout un stock. Elle me dit de faire la grenouille. J'hésite à faire "croa". Puis je comprends, qu'elle parle de mes jambes. Allez hop, jambes écartées, sans culotte, je me suis jamais senti aussi à l'aise. J'essaie de penser à autre chose. Une plage de sables fins. Des cocktails dans des noix de coco. Un magasin de lingerie. "C'est votre première fois". Première fois? Naaan. Tous les weekends, je fais porte ouverte avec des inconnus, c'est mon kiff. "Oui". "Vous inquiétez pas, ça va bien se passer. Par contre, arrêter d'être nerveuse. Parce que vous allez transpirer et là, la cire va pas bien accrocher et ça va faire un mal de chien." Ah ben voilà, avec des ménaces, je comprends mieux de suite. Puis c'est bien connu que c'est pas du tout stressant de s'entendre dire qu'il faut arrêter de stresser. 

On se met d'accord sur un "modèle", le plus commun me dit-elle (je ne suis pas persuadée mais soit!). Elle me fait participer, c'est très ludique, je tire sur ma peau pour, je cite, lui donner "une meilleure visibilité et une meilleure prise". Tout ce que tu voudras, ma cocote!

Et finalement, je crois que j'ai perdu toute inhibition, parce quand elle m'a dit de rapprocher mes genoux de mon menton (vas-y essaie toi aussi, tu vas voir, c'est drôle), ben ni une, ni deux, je l'ai fait. Et pendant que j'étais dans cette position, elle a même réussi à me faire rire en faisant une imitation de Mitterrand.

Bon sinon, la torture a duré 15 minutes, j'ai la peau toute douce à certaines parties de mon corps (mais je ne te dirais pas lesquelles héhé) et c'était pas si terrible que ça. Sauf le moment où j'étais à poil. Ah mais attend, ça, c'était tout le temps. Oui donc, c'était horrible. 

Mais, en vrai, j'ai quand même trouvé mon esthéticienne super sympa. En fait, je l'aurais bien invité à une pyjama party. Enfin, si elle n'avait pas vu toute mon intimité.Pour le moment, je vais juste me contenter d'avoir beaucoup de mal à croiser son regard.

Ça y est, déjà un mois d’écoulé dans mon aventure !

1/12ème de mon défi réalisé !

Il y a plus de 30 jours, je décidais de passer une année en jupe. Parce que j’en avais marre de ne pas oser. D’avoir des barrières à cause des « wesh wesh, t’es bonne » dans la rue et à cause des jambes interminables (et irréelles!) présentées dans les magazines.

Un jour, une photo :

Finalement, ça a changé pas mal de petites choses. Tous les jours, je me prends en photo, moi qui déteste l’objectif. Je me coupe la tête (anonymat oblige) et je m’expose sur la toile. Je m’expose à des commentaires, à des « j’aime ». Sur la première photo, je me dis que c’est le cadrage qui  doit être flatteur, parce que je ne me trouve pas si mal. Sur la deuxième, c’est ma tenue que j’aime. Puis au fil des jours, je commence à m’habituer à cette silhouette que je ne connaissais pas. Tous les jours une photo pour apprendre à se connaître. Un vrai exercice d’acceptation !

https://www.facebook.com/uneanneeenjupe

Blogueuse mode ?

Non, pas encore ! Mais porter une jupe tous les jours, ça demande quand même un certain effort. Apprendre à varier les tenues autour d’une même pièce principale, ce n’est pas si simple. Il a fallu changer mes habitudes qui consistaient pendant bien longtemps à sauter dans un jean ! Mais surtout, j’ai retrouvé des vieilleries, de vraies antiquités : une jupe en velours côtelé du lycée, un short souvenir d’un voyage à l’étranger, une robe du collège… et puis exit la petite robe noire ! Tous les jours, ça serait trop barbant ! J’ose la robe à fleurs, le short jaune moutarde, la jupe bariolée. Avec des petites baskets, des bottines, des bikers ou des escarpins de 12 !

Me VS the rest of the world :

Je ne supportais plus les regards insistants et les remarques. Du simple « bonjour mademoiselle » au plus agressif « c’est combien ? ». J’avais fini par abandonner la bataille. Mais ça, c’était avant ! Ne pas baisser les yeux, essayer de ne pas rougir, garder le regard droit. Se concentrer et penser à autre chose. S’assumer, c’est aussi finir par ne plus remarquer certains gestes déplacés. Et de temps en temps répondre un truc !

Me AND the rest of the world :

J’ai ouvert une page Facebook pour partager mes photos tous les jours et m’obliger à tenir le rythme. Je ne m’attendais pas à recevoir autant de messages de femmes de tout âge. Des femmes qui n’assument pas leur corps ou le regard que l’on porte sur elles quand elles osent la jupe. Des filles qui se sont faites agresser sous prétexte d’avoir provoqué un homme en montrant leurs jambes. Mais aussi des filles qui sont en jupes toute l’année et ça depuis des années !

Finalement, ce n’est pas la jupe qui compte. C’est mon cheval de bataille mais ça peut être plein d’autre chose. Un vêtement, une profondeur de décolleté, une longueur de cheveux, une couleur… Quelque chose qui nous fait envie mais qu’on s’empêche de porter pour tout un tas de raison. Qui ne tiennent pas la route.

Il suffit d’un ras-le-bol, d’un déclic, d’un peu de motivation pour enfin se sentir bien. Et peut-être même carrément sexy !

Bref, ça ne fait qu’un mois, mais je sens déjà que ce défi est un bon coup de pied aux fesses et j’ai bien l’intention d’aller jusqu’au bout !  Alors je ne dirai pas « osez la jupe », mais plus simplement : « osez faire ce qui vous fait envie ! ».

Un maître est un homme qui dirige et exerce son autorité. (Brave homme!)

Une maîtresse est une femme qui entretien une relation avec un homme marié. (Salope!)

Un amateur est un homme ayant une passion ou aimant pratiquer une activité. (Quel homme!)

Un amatrice est une femme qui aime bien ça. (Rhhho la cochonne!)

Un amateur est un homme n'y connait finalement pas grand chose. (Pas bien!)

Une amatrice est une femme qui aime bien ça. (Rhhho la cochonne!)

Un dominateur est un homme ayant une grande autorité. (Bien joué bonhomme!)

Une dominatrice est une femme qui aime bien ça. Mais avec un fouet. (Rhhho la méchante cochonne!)

Un chien est un animal qui aboie et remue la queue. (Gentil!)

Une chienne est une femme qui aime faire remuer les queue de tout le quartier. (Salope!)

Un chat est un animal tout mignon qui se roule en boule. (Minou, minou!)

Une chatte est le sexe d'une chienne. (Rrrrr!)

Un cochon est un animal tout rose qui se roule dans la boue. (Mignon cochon!)

Une cochonne est une chienne qui aime montrer sa chatte. (Grosse cochonne!)

Un masseur est un homme qui pratique la kinésithérapie. (Merci Monsieur!)

Une masseuse est une femme qui pratique les finitions à la main. Et qui vient probablement de Thaïlande. (Salope!)

Un gagneur est un homme qui enchaîne les victoires. (High five!)

Une gagneuse est une femme qui enchaîne les passes. Et pas dans un sport collectif. (Salope!)

Un courtisant est un homme qui courtise. (Logique!)

Une courtisane est une femme qui aime ça. Pour de l'argent. (Logique!)

Un homme facile est un homme qui jette ses chaussettes dans le panier à linges sales le soir et ne se plaint pas toute la journée. (Quel homme merveilleux!)

Une femme facile est une femme qui aime ça. Et avec beaucoup de monde. (Rhhho la cochonne!)

Un homme qui fait le trottoir a un dur métier et du ciment plein les mains. (Brave homme!)

Une femme qui fait le trottoir a un dur métier. Mais bon, elle aime ça, on va pas non plus la plaindre. (Salope!)

Un entraîneur est un homme qui encadre des sportifs et partagent ses connaissances. (Brave homme!)

Une entraîneuse est une femme qui encadre les hommes et les poussent à consommer. Et accessoirement, elle aime ça. (Salope!)